La rencontre des mondes : L’extérieur touchant l’intérieur

L’incessante danse entre le moi et le monde

La surstimulation: Chaque jour, dès l’instant où nous ouvrons les yeux, une multitude d’informations nous parvient. Chaque son, chaque rayon de lumière, chaque notification sur notre téléphone est une sollicitation du monde extérieur à notre monde intérieur. Mais comment ces stimuli extérieurs façonnent-ils notre réalité intérieure ?

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La surstimulation moderne : technologies, médias et distraction

Dans ce monde numérique, avec son accès sans précédent à l’information et sa connectivité mondiale, c’est un défi constant. Nous avons plus de connexions que jamais, avec des connaissances du monde entier à portée de main. Cependant, ce flux constant d’informations peut être déroutant et aliénant. Nos esprits, naturellement adaptés pour traiter les stimuli de la nature et des interactions directes, sont maintenant inondés par les notifications incessantes et les vagues d’informations. Cette situation peut nous amener à ressentir une fatigue mentale, une anxiété ou même une déconnexion de notre environnement immédiat.

Comment notre monde intérieur est influencé par les stimuli extérieurs

Chaque information que nous consommons, que ce soit volontairement ou non, laisse une marque indélébile dans notre esprit. La Bhagavad Gita affirme : « En contemplant les objets des sens l’homme s’attache ; d’où naît la convoitise, et de la convoitise, la colère. La colère appelle l’illusion, et l’illusion entraîne l’égarement de la mémoire. Quand la mémoire s’égare, l’intelligence se perd, et l’homme choit à nouveau dans l’océan de l’existence matérielle. » Ce que nous absorbons au quotidien façonne et influence constamment nos émotions, pensées et désirs.

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Surstimulation: Filtrer et choisir consciemment les influences

Face à ces influences extérieures omniprésentes, comment reprendre le contrôle de nos propres pensées et émotions? Comment pouvons-nous définir ce qui entre en nous et ce qui est laissé à l’extérieur ? Le Pratyahara, une pratique de retrait des sens, nous offre un moyen. En « éteignant » consciemment les sens, nous pouvons filtrer et trier ce que nous laissons entrer. Comme le dit le Ramayana, « Avant tout réfrène tes sens, car à celui qui se domine, le monde se soumet. » C’est une discipline personnelle, une façon de choisir consciemment de ne pas être à la merci de chaque stimulus externe.

Naviguer dans la complexité de la vie moderne nécessite une harmonie entre notre monde intérieur et les stimulations extérieures. C’est un acte de bienveillance envers soi-même, une reconnaissance de la valeur de notre paix intérieure. En intégrant des pratiques comme le Pratyahara dans notre routine, nous nous offrons un refuge, un sanctuaire, où le monde extérieur ne peut nous toucher que si nous lui en donnons la permission.

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