Asteya

Om Ashram

ASTEYA – Ne pas voler

Continuons notre voyage dans les observances du yoga avec notre troisième Yama : Asteya

Il peut être traduit par le fait de ne pas voler, ne pas s’approprier la possession de quelqu’un d’autre. Mais Asteya a un sens beaucoup plus large que le simple fait de ne pas voler un bien. En effet, le vol peut être un acte physique mais également psychologique, mental, social, ou même énergétique. 

Ce Yama demande de l’honnêteté et exige également un grand discernement à l’égard de ses actes afin ne pas s’approprier ce qui ne nous appartient pas. Dans ce troisième principe se dégage l’idée de réciprocité ou d’échange équitable, par là, j’entends : ne pas prendre sans donner en échange, que ce soit un bien, de l’attention, de l’amour … Et cette réciprocité s’applique aussi à notre rapport à la nature. En effet, nous ne sommes que de passage sur cette Terre, et Asteya nous enseigne de ne pas voler notre Terre, de ce qu’elle nous offre, à commencer par notre propre vie, à ne pas lui prendre sans échange et à s’occuper d’elle avec conscience.

Quand le désir de prendre disparaît, les joyaux apparaissent »         

– Patanjali, Les yogas sutras – 
Asteya

Au niveau physique : ne pas voler le bien d’autrui, ne pas surconsommer et accumuler des choses inutiles.

Asteya commence lorsque nous avons l’honnêteté de ne pas vouloir ce pour quoi nous ne sommes pas faits, ou pas encore prêts et lorsque nous savourons une posture. En évitant de se comparer aux autres et de se critiquer, ou en désirant les capacités physiques de quelqu’un d’autre.                 

En reconnaissant votre propre valeur et en sentant ce dont vous avez réellement besoin, vos séances seront bien plus bénéfiques, avec la sensation d’avoir l’essentiel et tout ce qui viendra en plus, sera reçu comme une joie et un cadeau.

Une invitation à rester libre

Sur un plan personnel, pratiquer Asteya nous apprend à nous libérer de l’envie, de la jalousie, de la convoitise, à vivre une vie authentique. En travaillant sur soi-même, en reconnaissant sa propre valeur, en comprenant mieux ses désirs et en profitant pleinement de l’existence. Il s’agit donc d’adopter une posture de simplicité où la richesse est intérieure, où l’on se satisfait de l’abondance que l’on a déjà. Nous sommes déjà riches car nous avons ce qui est nécessaire.   

Asteya

Asteya véhicule plusieurs principes

Au niveau physique : ne pas voler le bien d’autrui, ne pas surconsommer et accumuler des choses inutiles.

Au niveau mental :  ne pas être jaloux et convoiter ce qu’il possède, ne pas se comparer, ne pas voler les idées de l’autre. Ne pas plagier et s’approprier le travail intellectuel d’autrui. 

Au niveau énergétique : ne pas voler l’énergie de l’autre, ne pas détourner l’attention vers soi, ne pas gérer son insécurité par l’acquisition de biens matériels ou par la nourriture.

Asteya
Asteya

Sur notre tapis de yoga

Asteya commence lorsque nous avons l’honnêteté de ne pas vouloir ce pour quoi nous ne sommes pas faits, ou pas encore prêts et lorsque nous savourons une posture. En évitant de se comparer aux autres et de se critiquer, ou en désirant les capacités physiques de quelqu’un d’autre.                 

En reconnaissant votre propre valeur et en sentant ce dont vous avez vraiment besoin, vos séances seront bien plus bénéfiques, avec la sensation d’avoir l’essentiel et tout ce qui viendra en plus, sera reçu comme une joie et un cadeau.

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